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# Interview par JF Micard -d side-  septembre/octobre 2008 :  page 1


# Interview par O Drago -Noise-  octobre/novembre 2008 : page 1  -   page 2


# Chronique de l'album par O. Drago -Noise-  octobre/novembre 2008 :





# Chronique de l'album par JF Micard -d side-  septembre/octobre 2008 :



# Chronique de l'album par Flo -Six Mois Au Chiottes-  octobre 2008 :

Ces mecs sont des prodiges. Leur math-rock parvient à la fois à te tordre les neurones en dix et à te faire danser comme un déglingo. Tout est résumé dans le premier morceau. Minimal = Maximal. Les boucles t’hypnotisent pendant que le charley frise l’hystérie collective. La contagion l’est tout autant. Le duo prouve également une autre équation. Musique instrumentale = tube. Y’a qu’à écouter Tchernovsky, Cut, Hydraviolet, The Watkins Theory, La Motta, Bamako… Bref, je vais pas toutes te les faire. Electric Electric = fête du slip. Ce groupe réussit le pari de mettre à la fois LIGHTNING BOLT et FOALS à l’amende. De la sueur, de la passion et du travail, ce disque en transpire. C’est aussi un petit classique en devenir. Favori Favori. 


# Chronique de l'album par Sébastien Radiguet -Benzine- 07 septembre 2008 :

Si chez Herzfeld, tout est un peu histoires de familles et de façon de vivre, l’uniformité de styles n’est pas une nécessité. Loin de la mélancolie délicatement orchestrée de T., Electric Electric a décidé de réveiller les morts et s’en donne les moyens. Guitares acérées, survitaminées et gorgées d’électricité, dialoguent avec une rythmique endiablée et rutilante, durant une heure qui ne laisse que peu de place au répit (exceptées les guitares apaisées qui viennent tranquillement saluer les chers messieurs Milgram et Graffenberg).
Faisant preuve d’une technicité, d’une précision et d’une rugosité sans faille, ce rock tendu et frénétique fait parfois concurrence (surtout lorsqu’il est doublé de claviers) à la science rigoureuse de Bathyscaphe ou de Battles qui auraient négocié un virage métal, signé un contrat avec les forces du mal et à qui on aurait dérobé l’attirail de post-production pour le rendre plus brut de décoffrage (Minimal=Maximal, Cut, Hydraviolet, et même le simili-zouk Bamako, qui ne perd rien pour prendre sa dose de claques électrisées).
Si la pochette rougeoyante constitue un joli pastiche du Loveless de MBV, c’est sûrement parce les amplis sont malmenés et poussés dans le rouge, comme pour mieux bastonner et abasourdir. Mais plutôt que dans les brumes de la bande à Shields, c’est du côté de l’énergie sulfureuse du math-noise-rock de Shellac, Unwound ou Don Caballero qu’il faut aller chercher de potentielles accointances.

Autant dire qu’après le passage tout en puissance de cette diabolique armada, on est lessivé et repu.

 

 

#Chronique de l'album par Etienne Greib -Magic- septembre 2008 :

Enfants,nous dûmes subir cette effarante réclame vantant les mérites d’un produit d’entretien reprenant à peu de frais une esthétique pseudo-industrielle et cryptototalitaire pour le particulier : “VIGOR, la puissance industrielle au service de vos sols”. À l’écoute de ce tant attendu premier album d’Electric Electric, on pourrait le reprendre à notre compte, tant ce disque est violent, cet effrayant slogan simpliste. Electric Electric, c’est la puissance de Slayer au service de Shellac. Mais ce serait effectivement simpliste, ne serait-ce que parce que la pochette de l’opus est un merveilleux pastiche/hommage (rayez la mention inutile) au Loveless (1991) de My Bloody Valentine. On craignait que les orages électriques subis sur scène ne soient impossibles à reproduire sur un format enregistré, mais le sadisme flagrant de la première écoute (la meilleure) de Sad Cities Handclappers vient balayer, avec une puissance non moins industrielle, tous nos doutes. Dans le contexte actuel de l’indie rock, qui signifie pour le commun des mortels un genre de chorale communautaire chantée, ce duo alsacien ne devrait pas être autorisé à enregistrer. D’où le côté salvateur, génial, dérangeant et simplement jouissif de ce disque barré. C’est pour la discipline (ce côté surtendu, obtus, psychorigide) que l’on pense à Shellac, mais un Shellac qui assumerait alors sa fascination pour le mal absolu (Slayer, donc), tout en restant dans les limites de la modernité, par un usage parcimonieux mais extrêmement bien tourné de l’électronique. On pense aussi au LCD Soundsystem prisonnier d’une secte sataniste, ou à un groupe afro centré coincé au mitard par d’intraitables officiers est-allemands. On songe aussi, assez souvent, à Trans Am. Apocalyptique, inhumain, et même parfois franchement pénible, Sad Cities Handclappers est mu par une force et des idéaux que l’on croyait oubliés depuis longtemps. Gageons qu’il impressionnera autant d’oreilles vierges que ne le fit la production de Martin Hannett sur Unknown Pleasures (1979) de Joy Division. Rien moins que la ligne Maginot du math, que dis-je, du free rock.

 

 

#Interview du 15-07-2008 par Emmanuel Dosda -Plan Neuf-

Electric Electric, trio rock signé sur le label strasbourgeois Herzfeld déchaîne la foudre avec sa musique de transe. Eric Bentz, guitariste et porte-drapeau de ce groupe du tonnerre, nous éclaire.

Qui est Electric Electric ? Pourquoi le line up du groupe a évolué depuis les débuts du groupe ?

Electric Electric existe depuis 2004 et comprend actuellement trois personnes: Eric Bentz à la guitare et au chant, Vincent Redel à la batterie et Vincent Robert aux claviers et au chant. Jusqu’à il y a quelques semaines nous étions un duo guitare/batterie. Après une année à travailler sur notre album avec notre ami Vincent Robert, qui se trouve être la personne qui enregistre les albums du label Herzfeld, nous avons eu envie de continuer le travail avec lui. L’apport de claviers vient renforcer un son en terme de dynamique et élargie les possibilités . De toute manière j’aime imaginer Electric Electric comme une formation variable, à tous les niveaux. Peut-être qu’un jour nous serons cinq batteurs…

Quels sont vos groupes de prédilections, vos modèles ?

La musique d’Electric Electric est une sorte de synthèse. Je pense que la force du groupe vient de la diversité des musiques qui nous influencent. On pourrait toutefois parler d’une base très noïse rock pour l’énergie dégagée par le groupe, alliée à un certain fantasme dancefloor. Un jour après un concert une fille m’a dit qu’Electric Electric se trouve pile entre Sunn O))) et Donna Summer période “Bad Girl“… Le fait de sampler ma guitare en direct amène un caractère répétitif et hypnotique à la musique. Je n’ai pas vraiment de modèles, mais je suis assez fasciné par cette période que l’on peut qualifier d’âge d’or du post-punk allant de la fin des années 70 au milieu des années 80. J’aime aussi beaucoup l’immédiateté de la musique pop et le travail des compositeurs minimalistes.

Votre travail est-il le fruit d’une grande rigueur de votre part, alors qu’on parle d’“anarchie“ à propos de votre musique?

Notre musique nécessite une certaine rigueur et il est important pour nous de jouer quelque chose de stimulant à exécuter… Mais ne nous imaginez pas comme des techniciens passant des heures sur leurs instruments. Cela ne m’intéresse pas. Je compose les morceaux qui sont le fruit de plusieurs heures de transe dans ma chambre ! Ce premier temps est important car c’est là que tout un travail d’imagination et de projection se fait. Très rapidement une esthétique se dégage, étant moi-même batteur, j’imagine des parties batterie. Vient ensuite le deuxième temps qui est celui de la mise en forme par le groupe, puis un troisième temps de discussion.

Quels sont les effets recherchés par votre musique ?

Nous essayons de faire une musique qui parle d’abord au corps, mais les nouvelles compositions amènent une certaine sensibilité. La superposition de différentes couches de guitares répétitives soutenues par une batterie explosive créé une sorte de transe. Il est important pour nous de présenter une musique dansante jouée exclusivement avec des instruments classiques, sans aucune programmation. Ces groupes qui ne font qu’appuyer sur le bouton « play » de leurs machines finissent par me fatiguer. D’une manière générale, un bon concert est celui où tout le monde devient acteur et fait réellement partie de l’énergie du moment. Il y a quelque chose de fascinant dans la capacité qu’a la musique à capter l’attention des gens… C’en est presque effrayant parfois…

Electric Electric cause-t-il des catastrophes naturelles ?

Absolument ! Les organisateurs de concerts qui veulent encore nous faire jouer sont très courageux. Lors de notre “release party“ pour la sortie de notre album au Molodoï, un orage très violent a éclaté et la salle à été submergée par les eaux. Nous avons dû arrêter au bout de deux morceaux. C’était très impressionnant et beau à la fois.


#Article du 05-07-2008 par Vincent Lavigne -DNA-

Electric Electric, duo strasbourgeois décapant, vient de sortir son premier album Sad Cities Handclappers. L'imaginatif duo guitare / batterie sélectionné pour les Repérages Eurockéennes, électrise déjà les scènes autant que l'oreille. Encore tout récemment, de grands noms du rock se désespéraient du manque d'originalité des nuées de groupes apparaissant ex-nihilo de la sphère rock. Paul Barker, ancien bassiste du groupe métal-indus Ministry, regrettait qu'à l'heure des technologies de plus en plus avancées, la majorité des artistes se contentait de reproduire une même patte sonore ou style avec guère plus de griffes. Même son de cloche du côté de Steve Albini, ingénieur du son estimé (Nirvana, Pixies, Neurosis) et guitariste chevronné (Big Black, Shellac), fustigeant l'attitude des maisons de disques à vouloir réduire l'identité de chaque groupe à l'équation : potentiel de vente multiplié par un même dénominateur commun. Tout n'est pas perdu, loin de là !
 Passionné de musique et boulimique de sons, le duo strasbourgeois d'Electric Electric démontre en quinze titres comment faire preuve d'un panache ingénu sans dénigrer leur imaginaire foisonnant. Pédales à effets et séquenceur à portée de pieds, la formation resserrée (Éric / guitare et Vincent / batterie) multiplie les couches de guitare, embrassant sans mal étreindre toutes les natures novatrices du rock : riffs monolithiques, vaguelettes bluesy, feuillages psychédéliques ébouriffés sous la volée de bois vert rythmique, vibrations asynchrones aux accents pop parsemées ça et là de quelques beats rageurs au tempérament disco.
 Mélange aussi détonnant qu'exigeant, la tambouille sonore révèle au fur et à mesure mille et une saveurs tel un puzzle que l'on se plait à rassembler sans jamais virer au casse-tête. Pour le reste Sad Cities Handclappers (sorti sur le label Herzfeld) révèle ses influences métal, électro voire radicalement bruitiste. Cette volonté constante tout en continuant de faire danser toujours et encore risque de faire son bruit aux Eurockéennes. Pourvu qu'il soit gros ! Vincent Lavigne - Le 6 juillet à 15 h 50 aux Eurockéennes.


#Report concert 01-03-2008 - Dijon @ club88 par Paplar



#Report concert 03-10-2007 -  Nancy @ alhambra par Bohumil S. Thompson -Nextclues-

Electric Electric, j’en ai déjà dit une paire de fois tout le bien que j’en pensais et ce soir, ça va encore aller plus loin, plus fort. L’alliage rythmes bouge-ton-boule avec les furies bruit-blanc va faire des merveilles. Electric Electric, pour rappel, est un duo strasbourgeois guitare-batterie avec un guitariste à samples. Je les vois déjà ceux du fond qui maugréent « ouais, encore un duo, soit du math-rock, soit du Lightning Bolt ». Sauf qu’ici la batterie est fréquemment droite comme la justice, mis à part quelques passages free, oscillant entre rythmes dansants bien vus (pas de pou-tsi-pou-tsi) et matraquages en règle. Ce satané guitariste n’est pas en reste, glissant facilement de l’univers le plus groove « même-ta-mère-a-commencé à taper-du-pied » aux plus sauvages saturations « ta mère est partie, ses tympans coulaient rouge ». Ça commencera par une montée aux réminiscences tribales du deuxième Liars, tom basse et cymbale en rab pour le gratteux et ça se lancera dans deux tubes de leur excellente démo. Mais c’est quand la chose verte (déjà vu au tapette fest avec le temps des mobylettes) et son camarade, mix entre Bioman et Tron, que les choses sérieuses vont commencer. Réquisition du tom basse et de la cymbale, un beau blanc musical qui s’achèvera sur un « ON LACHE RIEN » gueulé à l’arrachée par la chose verte et en cinq minutes, tout s’est transformé. Des gens qui sautent partout, TronMan qui se prend pour Spiderman au plafond du bar, des slams à gogos et trois litres de sueur écoulées en moins de temps qu’il n’en faut pour épeler J-A-I-M-E-C-E-P-U-T-A-I-N-D-E-G-R-O-U-P-E. Les chansons techno-noise ou free-math-groove s’enchaînent les unes après les autres (seul un cassage de cordes coupera un peu l’élan qui sera vite repris), qui pourrait faire penser à un Battles qui n’a pas oublié de ranger ses bollocks et d’être charnel. Mais le set s’étrirera et la fatigue se faisant sentir, je me recule vers le fond du bar, ratant le rappel.

 

 

#Report concert 08-03-2007 -  Nancy @ 2 palmiers par Bohumil S. Thompson -Nextclues-

C’est la gorge enflammée, le nez coulant, la tête martyrisée que je me dirige vers les deux palmiers pour me faire saigner les oreilles. Pourquoi tant de masochisme de ma part ?
1/ J’ai vu Electric Electric l’an dernier à Metz et ils m’ont laissé sur les genoux.
2/ Vu comme je suis malade, j’aurais pas pu dormir avant une heure du matin.
3/ Je suis profondément masochiste et je cherche réellement à devenir sourd.

Par instinct, je m’étais dit que le concert commencerait plus tôt, deux groupes étant à l’affiche ce soir, contrairement aux habitudes des deux palmiers où l’on n'en retrouve souvent qu’un seul (la gratuité de l'entrée ne devant pas y être pour rien). Encore raté. Résultat, je finis par blablater de n’importe quoi avec mes trois compagnons, après avoir dit bonjour à une bonne partie de la clique strasbourgeoise de Titanium Exposé-Sonic Death Monkey aka Enregistré par Stéphane Albin et leurs potes.

Une bonne demie heure plus tard, Electric Electric s’installe. Duo guitare/samples-batterie composé du batteur de Enregistré par Steve Austin, aussi guitariste de Karenine et ancien de Crack Und Ultra Eczema officiant à la SG, aux Line 6 et à l'Octaver et du batteur de Koenig Crackers Und Snickers Nicht (imprononçable si vous n’êtes pas de l’est) et de Karénine (quoique, je n'en suis pas sûr) à la batterie, Electric Electric prend son temps pour se mettre en place. Éric balance des samples limite post-rock électronique qui se décalent sans cesse et qu’il noie sous des couches de bruit blanc pendant deux bonnes minutes. C'est au moment où son comparse s’installe derrière les fûts qu'on rentre dans le vif du sujet. Pattern de batterie dansant décalé sur bombardement sonore de ce qui sonne encore à peine comme une guitare. En deux riffs, Electric Electric pose son univers, un univers qui s’étale de la mélodie simple et obsédante d’un math-rock dégagé de ses codes jusqu’au bruit blanc le plus sauvage similaire à celui d’Ex Models dernière période. Ces deux extrêmes sont reliées par des contrées dansantes qui ne sont pas très éloignées de ce que Marvin peut aussi proposer ou des furies free-jazz-noise proches de la constellation Storm And Stress. Je hoche la tête et tape du pied comme un pantin (ayant totalement oublié ma santé désastreuse), peinant à essayer de faire une photo correcte du guitariste qui se balade sur le peu d’espace qui lui est alloué. Deux trois chansons plus tard, durant lesquels tout le monde aura eu le loisir d’apprécier l’interaction entre les deux alsaciens et la capacité abasourdissante du guitariste à coller des samples les uns sur les autres sans qu’ils ne se décalent et sans en faire une bouillie innommable (sauf quand le moment est venu), les deux balancent ce qui est annoncé comme le tube. Et quel tube ! Dansant sans être putassier, il s’agit du titre le plus accessible du combo, celui n’offrant pas de détours free ou d’incartades dans le noise extrême, un truc à balancer dans une fête vers les minuit/une heure du matin. S’en suivront des chansons toutes plus prenantes les unes que les autres qui font suinter mes oreilles de bave en pensant à la sortie en fin d’année de leur premier disque. Il y aura encore un rappel qui prend au dépourvu les deux comparses, le tube version radio edit (possibilité de changer la durée des morceaux avec des samples), un guitariste qui s’en va se balader dans le public, deux trois fausses fins et les strasbourgeois s’en iront, ayant subjugué/charmé/épaté/hypnotisé leur public.


#Chronique démo-2 par Bohumil S. Thompson -Nextclues-

Ça commence par un bruit de fond indéfini, à peine le temps de vérifier si les connections de l’ampli aux baffles sont correctement faites que la batterie déboule et vous brise les oreilles, alors que celles-ci sont au plus proche du haut parleur bien entendu, peu de temps avant que la guitare ne vous secoue de convulsions frénétiques. C’est ce qu’on appelle une belle entrée en matière et ce n’est pas les mélodies de derviches tourneurs qui s’emmêlent les unes aux autres qui vont faire redescendre la sauce. electric electric, en à peine deux minutes, s’est déjà forgé une identité éloignée de la norme franco-française et irait déjà plus taquiner du martien new yorkais que du post-math-rockeux de je ne sais où. Leur plus proche cousin semble être Ex Models, toute période confondue, pour l’alliage du dansant, du tordu et du flirt poussé avec le bruit blanc. Dès la deuxième chanson, considérée par les membres même du groupe comme le tube, on sait qu’electric electric ne cessera de nous faire tourner en bourrique, livrant un hymne dancefloor-rock (qui n’est pas sans faire penser à Marvin) après vous avoir martelé le cerveau. Tour à tour charmeur puis oppresseur, les contours que le duo façonne à coup de modulations sonores, de rythmes cassés ou efficacement binaires, d’incartades free-noise, d’ostinati de guitares qui apparaissent puis disparaissent, empêchent toute possibilité d’ennui lors de l’écoute de ces 4 maigres titres. Le dernier titre, après vous avoir frappé convulsivement sur l'occiput à coups de distorsions, s’achève sur un electric electric hurlé à la lune, comme si les deux s’étaient eux-mêmes rendus fous avec leur musique. La dernière piste, une note qui tourne, semble répondre au début du disque de par son absurdité, une manière de vous laisser coi après cette incursion dans le monde délirant d’electric electric.

Si je rajoute que ces quelques titres ne sont qu’une mise en bouche pour un album à sortir chez Herzfeld en fin d’année, qu’ils ne sont même pas mixés, que sur scène la folie que développe les strasbourgeois dépasse de loin celle que vous pouvez déjà effleurer sur ce disque, vous vous doutez qu'electric electric vous (et me) réserve encore d'autres surprises.

Je ne sais pas si cette démo est vendue hors des concerts, vous pouvez toujours vous renseigner par ici pour le savoir.